Quoi donc, ma lâcheté sera si criminelle ? J'aurais aimé être Paul Éluard-
Les jours tristes - Yann Tiersen & Neil Hannon
L'évolution de la tristesse Humaine se joue de moi. Elle tire profit de mon état et fait ses expériences sur mon corps affaiblit. Elle se rit de mes pleures, transformés de ses mains en cries roques et désespérés. Les quelques larmes qui, en secret, perlent amèrement du coin de mes yeux, roulent jusqu'à la déchéance froide du sol, dans un bruit de grand fracas. Mes cries ont le goût des Danaïdes qui regrettent leurs sorts tout en gardant l'opinion qu'elles ont eu raison de leurs actes. Mes pensées sont la réincarnation de la contradiction, et je ne sais plus de quel côté il est plus doux de vivre. Jamais mon corps n'a réagi de cette façon. Il s'épuise, et bloque mes moyens d'évacuations. J'ai du mal à rejeter ses débordements d'eau salé, qui sont étrangement remplacés par des vagissements étouffés. Mes extinctions de voix sont partielles et non maitrisées. Cette évolution me métamorphose en un être incapable d'expulser correctement ses sentiments. Elle brouille mon système, et accumule les erreurs de chargement de nouveaux processus. Si cela continue, je ressemblerais bientôt à ce modèle d'adulte qui garde tout à l'intérieure, sans rien extérioriser, jusqu'au boom final de fin de parti. Après tout. Peut-être que cette tristesse est juste un nouveau désespoir qui ne se lie pas bien avec mon Adn. C'est peut-être juste la découverte d'une détresse trop compliqué à faire sortir d'un corps affaiblie par la lutte et les questionnement. Qui se déverse à flot d'éclat désolé et non à flot de larmes tourmentées. Oui. Ça doit certainement être ça.
MA DÉCHÉANCE S'ÉPAISSIE À CHAQUEs BOUFFÉES DE FUMÉES QUE TU CRACHES
POUR CESSER D'ÊTRE DOUTEUX, IL FAUT CESSER D'ÊTRE, TOUT BELLEMENT.